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Friday, July 07, 2006

FILMS AFRICAINS PIRATES

Par la présente je vous informe que Africum vitae diffuse nos films
sans nous informer qui plus est, il dispose d'un catalogue de plus de
50 films Africain y compris les miens il organise des semaines de
films africain voir leur site
Il est urgent que nous réagissons et dénoncer ce pillage organisé.

S. Pierre YAMEOGO

> Africum Vitae
> 46, rue Consolat
> 13001 Marseille
> Tel: 04.91.50.39.69
> Fax: 04.91.50.63.58.
> Email: africum-vitae@wanadoo.fr
> Site: www.africum-vitae.com

3 Comments:

At 4:44 PM, Anonymous Anonymous said...

Je reviens sur ce blog ce soir et suis assez surpris d’y retrouver les injures qui ont été faites à Africum Vitae. Je suis moi-même Africain et membre de cette association et me suis senti personnellement insulté par les propos tenus à notre égard. Je tiens donc en mon nom propre répondre à ce déchaînement « bloggistique ».

Durant les dernières semaines, nous avons fait l’objet d’insultes de la part d’un certain nombre de personnes qui sans avoir cherché à nous connaître nous ont qualifiées de « pilleurs » ou pirates de l’Afrique.

Si l’association n’a pas tenu à s’exprimer officiellement par rapport à ces propos, je ressens personnellement le besoin de le faire. Ne pouvant laisser ces propos injurieux ternir mon engagement.

N’aurait pas t’il été plus judicieux de bien s’informer et de chercher un peu à nous connaître avant de nous qualifier de tous les noms et de nous insulter? Notre modeste manifestation remonte à 5 ans, et à l’époque, il n’existait quasiment aucune structure et aucun évènement à Marseille programmant régulièrement du cinéma africain.

Les films qui ont étés programmés dans le cadre de la semaine des cinémas africains l’ont été avec l’accord de la cinémathèque adpf du MAE. Sommes nous censés quand un établissement public, nous indique qu’il dispose des droits pour une diffusion non commerciale mettre en doute sa parole? D’autant plus que ça fait cinq ans que nous travaillons avec cet organisme et que s’il s’est avéré que pour un des films il pouvait y avoir un litige, le reste de la programmation était complètement légale. (Notamment le film de M. Yameogo de qui est parti toute cette affaire). Par ailleurs, il a aussi été prouvé que si litige il y avait, nous ne pouvions être tenus pour responsables.

Concernant le film « lettre à Senghor » de samba Félix N‘diaye, l’accusation de mme RIAHI est encore plus grave puisque les droits du film ont étés réglés directement à Ks vision par le cinéma « les variétés » partenaire de notre manifestation.

De même, Mme RIAHI, l’avocate stipulait dans sa lettre que nous disposions d’un « catalogue » de films pour lesquels nous demandons au gens de s’abonner. Nous disposons effectivement d’une cinquantaine de films pour les quels nous avons acquis des droits institutionnels auprès de la M3M. Ces films n’ont jamais fait l’objet de diffusion en public ni de location Ils sont réservés exclusivement à l’usage privé des membres de notre association (environ 30 personnes …). Nous aimerions savoir où il est mentionné sur notre site le mot « abonnement » et « location ». J’ai été encore une fois assez surpris des accusations portées par une juriste qui s’est permis par surcroît de nous appeler et de nous qualifier de « pilleurs de l’Afrique ».

Il y a aussi le point de vue de Monsieur Senthiles directeur de ciné3mondes qui comme les autres sans se renseigner nous compare à une autre association « qui fait n’importe quoi  à Marseille ». Encore une fois, s’il y a des comptes à régler avec l’adpf, Est-ce que nous devons nous en faire les frais? Peut être est t’il plus simple de taper sur nous petite asso de province!

J’avoue que tous ces évènements m’ont personnellement blessé car Africum Vitae essaie de monter des projets dans des conditions difficiles et est très peu soutenue. Il n’y a aucun enjeu financier pour l’association qui n’est même pas financée sur ce projet mais sur d’autres actions.( appui aux porteurs de projets en lien avec l’Afrique et exposition d’artistes africains) Je le suis doublement (blessé) en tant qu’Africain, ayant très peu entendu parler du cinéma africain avant mon arrivée dans cette association. Je ne serais par exemple jamais allé voir « DelWende » de M. YAMEOGO sorti en salle il y a quelque temps si je n’avais pas entendu parler de son travail par le biais d’Africum Vitae.

Je comprends et suis bien au fait des difficultés rencontrés par les cinéastes africains, mais n‘Est-ce pas se tromper de combat?

Passer des films dans ce genre de manifestation attirant majoritairement un public populaire permet selon moi justement de faire connaître les réalisateurs afin que les gens aillent voir les films quand ils sortent en salle. L’association n’en tire aucun bénéfice financier bien au contraire et c’est un vrai casse tête tous les ans pour réussir à monter cette modeste manifestation.

Je n’oublierais pas de sitôt ma collègue effondrée après des mois de travail me disant qu’elle avait reçu un appel de M. Yaméogo qui se présentant à peine lui sortit « c’est quoi cette merde, les baobabs ont des racines? ». Peut être n’est il sensible qu’aux honneurs des grands festivals internationaux!

La manifestation du fait des tous ces tracas a été fortement perturbée. Nous avons pu heureusement faire une projection (sur trois initialement prévues) de « Voyage  à Ouaga » de Camille MUYEKE qui a su être compréhensif et nous écouter. Et le public fort content de voir des films qui malheureusement ont, c’est vrai du mal à être projeté en salle.

Il existe peut être de nombreuses personnes qui même avec de bonnes intentions font parfois du mal à l’Afrique. Mais arriverons nous un jour à faire avancer les choses sans chercher à nous connaître, en communiquant par avocats interposés ( c’est apparemment une tendance à la mode- tant mieux pour les avocats diront certains).

Le but des réalisateurs est il de faire des films pour avoir une reconnaissance des médias « branchés » et de recevoir quelques prix ou de prendre le temps malgré les difficultés de concilier tout cela (en faisant bien sûr respecter leur droits) avec une diffusion au plus grand nombre et notamment aux africains de France qui -malheureusement- ne se bousculent pas encore aujourd’hui dans les cinémas d’art et d’essai pour y voir les quelques films diffusés?

Enfin, je terminerais en disant que même si j’ai été blessé, je me dis qu’il ne s’agit juste que d’un malheureux malentendu. Je ressentais cependant le besoin de m’exprimer. Je souhaiterais juste par la suite que dans ce genre de situations, on essaie de dialoguer avant de s’insulter par avocats et par blogs interposés.

Cordialement

Eric MONDJANAGNI
Chargé des projets socio-économiques ( AFRICUM-VITAE)

 
At 5:01 PM, Anonymous Anonymous said...

P.S: je souhaiterais que le commentaire précédent soit publié sur le bolg...sous le titre "réponse d'un prétendu pirate de film africain!"...j'espère que vous aurez l'amabilité de publier ma réponse (cf commentaire précedent) qui je le répète est strictement personnelle

Cordialement
Eric Mondjanagni

 
At 9:49 AM, Anonymous Anonymous said...

mon frere par ce propuce moment j'enprpfite pour vous faire mes salutations.
je suis bertin jacques de la nationalité congolaise rdc.je suis encore un nouveau cinéaste,mais je suis desolé apres avoir lu votre lettre. mais de ma part je veux vous dire qu'il ne faut jamais etre decu mais ayez courrage,et moi je suis deriere vous por combattre cette piretrie.
mon email bertinj2003@yahoo.fr
j'ai bcp à parler mais pour l'instant je ne peux pas faute du temps. bonne soirée

 

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